Bifrost n° 66 : Spécial Isaac Asimov (avril 2012)

Bull
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Re: Bifrost n° 66 : Spécial Isaac Asimov (avril 2012)

Messagepar Bull » 28 mars 2012 à 15:28

Erwannn a écrit :
La fin de l'éternité et Les dieux eux-mêmes sont quand même un chouïa moins connus que les Robots et Fondation. Et il est probable qu'un jeune lecteur commencera par les nouvelles de ces deux cycles. C'est ce que veut sûrement signifier l'édito. (Pour avoir, étant gamin, commencé à lire de la SF avec les Robots, puis Fondation, l'édito me semble plutôt viser juste.)


Ah, mais des ma premiere intervention, j'ai bien preciser que chacun lira l'edito avec sa propre grille de lecture, plus ou moins biaise.


Non, je reagis vraiment plus sur le "Dr en Chimie".
Je n'arrete pas d'ecrire que c'est une coquille. Et les coquilles cela arrive tout le temps.

Mais apres les responses de XM et TD qui semblent vouloir le justifier, expliquer ou je ne sais quoi, je vais finir par me dire que ce n'est pas une coquille, mais une vraie erreur et qu'Olivier a vraiment voulu ecrire Chimie.


Ceci dit, "balles neuves", hein. Si c'est trop complique ou trop dur de faire ou de rajouter un erratum, probablement mieux de passer a autre chose.
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ubikD
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Re: Bifrost n° 66 : Spécial Isaac Asimov (avril 2012)

Messagepar ubikD » 28 mars 2012 à 15:34

Inspirateur d'Al-Qaïda et maintenant "chimiste" !
Je vais finir par croire qu'Isaac Asimov est un sujet sensible...

ps : La DCRI surveille désormais ce forum. Ne me remerciez-pas.
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drimchal
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Re: Bifrost n° 66 : Spécial Isaac Asimov (avril 2012)

Messagepar drimchal » 28 mars 2012 à 15:59

Je suis cet échange avec intérêt (c'est vrai qu'on apprend plein de trucs, grâce à ça ^^), mais je me permet juste de préciser qu'à mon sens, dire qu' Asimov est "une des meilleures portes d’entrée qui soit, celui par qui on accrochera n’importe quel gamin ou presque aux univers sans limites de la littérature de science-fiction. " ne veut pas dire qu'il est à réserver aux gamins.
Exactement comme pour l'édito, il peut y avoir plusieurs grilles de lecture. Je ne saurais dire si Asimov était un de mes premiers bouquins de SF, mais Fondation et les Robots étaient vraisemblablement un des premiers de ce type que j'ai lu ado. De ce que je me rappelle, l'histoire était entrainante, cela se lisait bien et on avait envie de savoir la suite.
Par contre, je le lirais aujourd'hui (si un jour ma pile de livres à lire veut bien arrêter de se remplir, j'aurais peut-être le temps de me les refaire), sans nul doute que j'aurais une toute autre vision des choses et que des points qui m'étaient passés par-dessus à l'époque me sauteront aux yeux.

Donc dire que c'est une bonne introduction à la SF pour les gamins ne veut pas dire que c'est QUE pour les gamins, faut pas chercher midi à 14h non plus, hein ^^
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Re: Bifrost n° 66 : Spécial Isaac Asimov (avril 2012)

Messagepar Olivier Girard » 28 mars 2012 à 18:05

Ubik a écrit :ps : La DCRI surveille désormais ce forum. Ne me remerciez-pas.
La DCRI (enfin, a l'époque, c'était la DGSE) est déjà venue au Bélial'. Ils surveillent, aucun doute là-dessus. Aucun problème.
Quant à Bull, il a raison, sur le problème chimie/biochimie, c'est une erreur de ma part. Pardon. Aïe. Pas sur la tête... Là où je ne le suis pas, c'est qu'il ne me semble pas avoir dit qu'Asimov était destiné UNIQUEMENT aux jeunes lecteurs. En revanche, c'est sûr qu'il marche sur les jeunes lecteurs (j'en ai encore discuté avec Roland Lehoucq, qui vient de contaminer son fils avec Asimov ; c'est pas joli joli...). La question que je pose dans l'édito (qui décidément doit être bien mal branlé...), c'est de savoir si Asimov fonctionne encore aujourd'hui au-delà des jeunes lecteurs. C'est une question que je pose. Qui trouve quelques réponses dans le dossier qui suit l'édito. En aucun cas un jugement définitif.
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Re: Bifrost n° 66 : Spécial Isaac Asimov (avril 2012)

Messagepar Olivier Girard » 28 mars 2012 à 20:01

Par ailleurs, rien que pour Bull, Pierre-Paul vient de vérifier dans la VO de Moi, Asimov (que je n'ai pas). Et l'intéressé lui-même parle de chimie, point barre (on a regardé, parce que je me demandais si c'était une erreur dans la traduction française...). Mais bon, Asimov s'est sans doute trompé... ;-)
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Re: Bifrost n° 66 : Spécial Isaac Asimov (avril 2012)

Messagepar Bull » 28 mars 2012 à 20:13

Parle de chimie en tant que quoi ?

Passion ?

Une bouffee de mort se passe en effet dans un labo de chimie a la fac.
Et a le lire on voit bien que Asimov aurait bien voulu etre chimiste.

Mais il a eu un PhD en biochimie. Il etait donc docteur en Biochimie.
Son BS en Chimie a autant de valeur qu'un Bac C pour un mec X qui devient peintre suite un abandon de la medecine apres avoir rate l'entre dans une bonne math sup.

Mais bon, ce mec X peut se considerer comme un bon mathematicien dans une auto-biographie.

Si ce peintre devient celebre et qu'un edito le decrit comme un "scientifique (mathematicien)" cela reste une erreur.


Qu'y a t'il d'ecrit dans "Moi Asimov" pour "justifier" ton retour a la charge de Isaac Asimov Dr en Chimie ?
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Re: Bifrost n° 66 : Spécial Isaac Asimov (avril 2012)

Messagepar Don Pedro » 28 mars 2012 à 20:33

Il est pas content le Bu-bull.
à l'étranger donc (à cause des accents), j'aime bien "biaise", de la baise (pour) bi quoi.
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Re: Bifrost n° 66 : Spécial Isaac Asimov (avril 2012)

Messagepar Pierre-Paul Durastanti » 28 mars 2012 à 20:34

[...]I could do more as a reasonably capable chemist than as a panicky infantryman, and perhaps the government would think so too. [ch. 39]

Of course, I had no way of knowing what was to come while I was working as a chemist during World War II, but looking back upon it, I note that chemistry, my profession, continued to fail and to do so more drastically with time. Not only didn't I get along with my superiors but I was not a particularly good chemist and never would be. [id.]

[Et même quand il parle de la cuisine qu'il fait :] Invariably, the dish, however complex, turns out excellent because I am meticulous about following the recipe, [...] and because I am not a chemist for nothing. [ch. 73]

On peut passer à autre chose, maintenant ? ;)
Je rêve sur le bord du monde et de la nuit. (…) Qui est là? Ah très bien : faites entrer l’infini. -- Louis Aragon
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Re: Bifrost n° 66 : Spécial Isaac Asimov (avril 2012)

Messagepar Bull » 28 mars 2012 à 20:39

Bon, je viens de faire deux-trois minutes recherche sur la question et la plupart des sources sont d'accord sur le parcours suivant :

Isaac Asimov
Isaac Asimov was born in 1920 in the town of Petrovichi, Russia. When his family came to the US in 1923, they moved to Brooklyn, NY, eventually settling nearby one of the several candy stores bought by his father. In 1942, he took a wartime job at the Philadelphia Naval Yard and moved back to New York in 1945 where he was inducted into the army.

He attended the Brooklyn campus of Seth Low Junior College and then Columbia University. He graduated with a B.S. in Chemistry in 1939. He got into the master's program in chemistry at Columbia on probation. After a year the probation was lifted, and he earned his M.A. in Chemistry in 1941. He continued on at Columbia in a Ph.D. program where he earned his Ph.D. in Biochemistry in May 1948 (with time out for war service).

He worked as a junior chemist at the Philadelphia Navy Yard from May 1942 to October 1945, together with fellow science fiction authors Robert A. Heinlein and L. Sprague de Camp. In 1948 he obtained a post-doctoral position at Columbia and, in 1949, he took a job as instructor of biochemistry at the Boston University School of Medicine, and was promoted to assistant professor in 1951. He was promoted to associate professor, which provided him with tenure, in 1955. He gave up his teaching duties and salary at the School of Medicine in 1958 , but retained his title, so that on July 1, 1958, he became a full-time writer. In 1979, the school promoted him to the rank of full professor. Asimov died on April 6, 1992 of heart and kidney failure.


Si on additionne la serie de livres de vulgarisation en chimie qu'il a ecrit, l'image qui se degage pour moi est clairement celle de quelqu'un qui aurait bien voulu faire une carriere en chimie. Mais qui n'y a pas reussi.

Du coup, c'est plus qu'une erreur, cela devient un veritable contre-sens d'ecrire sans que cela soit une coquille qu'il etait un Dr en Chimie.

Pas top. Surtout vu l'importance que cela semblait avoir pour le personnage.
C'est quasiment gommer d'un trait toute la trajectoire et surement les deceptions de sa carriere professionnelle non liee a l'ecriture.
Voire les denaturer.

Du coup, une personne de mauvaise humeur pourrait se demander si d'autres contre-sens ne se sont pas glisses dans le numero.
Bull
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Re: Bifrost n° 66 : Spécial Isaac Asimov (avril 2012)

Messagepar Bull » 28 mars 2012 à 20:47

Pierre-Paul a écrit :[...]I could do more as a reasonably capable chemist than as a panicky infantryman, and perhaps the government would think so too. [ch. 39]

Of course, I had no way of knowing what was to come while I was working as a chemist during World War II, but looking back upon it, I note that chemistry, my profession, continued to fail and to do so more drastically with time. Not only didn't I get along with my superiors but I was not a particularly good chemist and never would be. [id.]

[Et même quand il parle de la cuisine qu'il fait :] Invariably, the dish, however complex, turns out excellent because I am meticulous about following the recipe, [...] and because I am not a chemist for nothing. [ch. 73]

On peut passer à autre chose, maintenant ? ;)


J'etais passe a autre chose en parlant de "balles neuves".

Mais me faire relancer comme cela m'a pousse du coup a me pencher un peu plus sur la question.

Desole, mais tout cela ne fait pas tres pro de votre part.


Les infos sont facilement disponibles. Et assumer comme l'Olivier la fait en le "Dr en Chimie", sur un ton moqueur et faisant en plus appel a un traducteur officiel n'allait pas me laisser de marbre.

Je sais bien que Bifrost n'est pas une publication scientifique. Mais la meme rigueur dans le raisonnement devrait s'y appliquer.


C'est quand meme fou d'etre revenu comme cela a la charge sans avoir fait un minimum de recherche biblio.


L'hypothese de la coquille me plaisait bien plus.

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