Un roman sur l’exil et le déracinement à travers le récit poignant d’une famille qui fuit une babylone cauchemardesque. L’amour infini d’un père pour sa fille, prêt à braver tous les obstacles. Une mystérieuse épidémie condamne la ville-état de Kok Tepa à l’isolement et à l’autarcie. Si ses dirigeants, les Moines, reçoivent quotidiennement une livraison de sérum qui les protège de la maladie, les autres castes, elles, sont touchées de plein fouet. Rostam s'accommode de cette organisation. Il ménage sa conscience en exerçant son métier de passeur : il organise la fuite des familles infectées vers l’autre continent, où elles espèrent être soignées. Mais un jour, la fille de Rostam, Türabeg, contracte la terrible infection…
L'Autre Côté, court roman de Léo Henry, sortira le 6 février chez Rivages.
La fiche du livre.
L'Autre Côté, Léo Henry
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Re: L'Autre Côté, Léo Henry
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L'autre côté, Léo Henry
Une mystérieuse épidémie condamne la cité-État de Kok Tepa à l’isolement et à l’autarcie. Seuls les Moines, gardiens des traditions et détenteurs du secret de l’immortalité, en sont préservés grâce à un sérum qui les protège de la maladie. Les autres castes, elles, sont touchées de plein fouet.
Rostam est passeur. Il planifie la fuite des familles qui refusent la mort et espèrent rejoindre l’Outre-Mer pour y être soignées.
Mais un jour, la fille de Rostam, Türabeg, contracte la terrible infection. Le passeur risquera tout pour la sauver, jusqu’à suivre à son tour les chemins de la migration. Il découvrira alors l’envers cauchemardesque de la brillante Kok Tepa.
Un roman poignant sur l’exil et le déracinement, sur l’amour infini d’un père prêt à briser les règles et braver tous les obstacles.
La critique de ce court roman de Léo Henry sur Just A Word.
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Re: L'Autre Côté, Léo Henry
Beaucoup aimé : Léo HENRY, L'Autre Côté
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Re: L'Autre Côté, Léo Henry
Dans Le Monde :
Science-fiction. Le passeur qui migrait
L’Autre Côté, de Léo Henry, Rivages, 120 p., 15 €.
La cité-Etat de Kok Tepa, dont il est originaire, n’est plus aux yeux de Rostam qu’un souvenir irréel et heureux. Tout semblait aller au mieux pour lui dans la ville ceinte de hautes murailles qui l’isolent, dirait-on, du cours du temps et du monde alentour, ville sainte que dirigent d’étranges moines, là-haut, au sommet, près du ciel.
Dans les premières pages de L’Autre Côté, la prose de Léo Henry, faite de phrases courtes, riches de notations colorées, évoque des images de L’Empire des mille planètes, bande dessinée de Mézières et Christin (Dargaud, 1971). Un climat de fantasy, qui va pourtant s’effilocher en quelques pages. De ce Shangri-La, certains cherchent à partir pour gagner l’Outre-Mer : les moines de Kok Tepa sont durs envers leurs sujets, et gardent pour eux le remède, importé, à une maladie infectieuse mortelle. Pour espérer des soins, il faut migrer, passer illégalement plusieurs frontières.
Rostam, justement, était passeur. Premier maillon d’un réseau, il vantait sa sûreté aux candidats au départ et croyait ce qu’il disait. Mais son enfant est tombé malade. Lui, sa femme et sa fille ont dû partir. Son si sûr réseau se révèle vite inexistant : Rostam et les siens sont vite livrés à eux-mêmes, et plus encore aux coups du destin qui sont le lot des migrants, d’où qu’ils viennent, où qu’ils aillent.
Désillusion, désarroi : la phrase de Léo Henry se fait plus longue, moins visuelle, pour dire le danger, la peur, l’arrestation, l’abject centre de rétention, Rostam séparé des siens, la violence, le chaos, l’évasion. En compagnie d’un fou, il atteint la grande ville, la mer. De l’autre côté, l’Outre-Mer où sa femme et sa fille l’attendent peut-être. Mais a-t-il encore en lui l’espoir de les retrouver ?
Léo Henry, romancier et nouvelliste polymorphe, auteur récemment de La Panse (Folio, 2017) et d’Hildegarde (La Volte, 2018), qualifie L’Autre Côté, sur son site, de « novella de SF ». C’est bien plus que cela : une fable pour aujourd’hui, la fable du passeur qui ne passe pas.
M. Sx
Science-fiction. Le passeur qui migrait
L’Autre Côté, de Léo Henry, Rivages, 120 p., 15 €.
La cité-Etat de Kok Tepa, dont il est originaire, n’est plus aux yeux de Rostam qu’un souvenir irréel et heureux. Tout semblait aller au mieux pour lui dans la ville ceinte de hautes murailles qui l’isolent, dirait-on, du cours du temps et du monde alentour, ville sainte que dirigent d’étranges moines, là-haut, au sommet, près du ciel.
Dans les premières pages de L’Autre Côté, la prose de Léo Henry, faite de phrases courtes, riches de notations colorées, évoque des images de L’Empire des mille planètes, bande dessinée de Mézières et Christin (Dargaud, 1971). Un climat de fantasy, qui va pourtant s’effilocher en quelques pages. De ce Shangri-La, certains cherchent à partir pour gagner l’Outre-Mer : les moines de Kok Tepa sont durs envers leurs sujets, et gardent pour eux le remède, importé, à une maladie infectieuse mortelle. Pour espérer des soins, il faut migrer, passer illégalement plusieurs frontières.
Rostam, justement, était passeur. Premier maillon d’un réseau, il vantait sa sûreté aux candidats au départ et croyait ce qu’il disait. Mais son enfant est tombé malade. Lui, sa femme et sa fille ont dû partir. Son si sûr réseau se révèle vite inexistant : Rostam et les siens sont vite livrés à eux-mêmes, et plus encore aux coups du destin qui sont le lot des migrants, d’où qu’ils viennent, où qu’ils aillent.
Désillusion, désarroi : la phrase de Léo Henry se fait plus longue, moins visuelle, pour dire le danger, la peur, l’arrestation, l’abject centre de rétention, Rostam séparé des siens, la violence, le chaos, l’évasion. En compagnie d’un fou, il atteint la grande ville, la mer. De l’autre côté, l’Outre-Mer où sa femme et sa fille l’attendent peut-être. Mais a-t-il encore en lui l’espoir de les retrouver ?
Léo Henry, romancier et nouvelliste polymorphe, auteur récemment de La Panse (Folio, 2017) et d’Hildegarde (La Volte, 2018), qualifie L’Autre Côté, sur son site, de « novella de SF ». C’est bien plus que cela : une fable pour aujourd’hui, la fable du passeur qui ne passe pas.
M. Sx
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Re: L'Autre Côté, Léo Henry
Aujourd'hui dans Lire (tirage : 57000 ex environ), très bel article de Meriem Djebli sur L'autre côté de Léo Henry et La Cité de l'orque de Sam J. Miller.
"A mesure que le récit avance, le rythme hypnotique et la puissance d' évocation des lieux parcourus nous font entrer en communion avec ce père prêt à braver tous les obstacles pour sauver sa fille."
GD
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Re: L'Autre Côté, Léo Henry
& ce titre d'article : "Les cités de la peur".
(Y a des rédacteurs de l'Equipe qui blémissent de jalousie !)
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