Fiche IMDB + bande-annonce
Je ne sais pas pourquoi, je ne peux pas m'empêcher de penser à The Wicker Man. Pas forcément un reproche, d'ailleurs.
TD
Midsommar, Ari Aster (2019)
- Thomas Day
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Re: Midsommar, Ari Aster (2019)
Et donc, confirmation du talent du monsieur, c'est délicieusement étrange et glauque.
- Thomas Day
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Re: Midsommar, Ari Aster (2019)
C'est long, plein de défauts, inutilement gore, mais au final ça m'a passionné...
Il faut avoir l'estomac bien accroché. Autant le savoir, avant de se lancer dans l'aventure.
TD
Il faut avoir l'estomac bien accroché. Autant le savoir, avant de se lancer dans l'aventure.
TD
Re: Midsommar, Ari Aster (2019)
Tout pareil.
Solaire, païen et cathartique.
Solaire, païen et cathartique.
Re: Midsommar, Ari Aster (2019)
Bien aimé mais.
L'ambiance radieuse estivale, avec ce qu'il faut de dépaysement, de désorientation avec le jour quasi constant pour que ça devienne inquiétant, est top. Le rythme lent et lancinant est réussi, avec quelques scènes marquantes (le suicide rituel, la scène d'accouplement) et j'ai apprécié la description de ce long rituel de solstice sur fond de paysages ondulants — j'ai vu la version "courte" (2h30 quand même), suis curieux de voir la version longue un jour. (Et puis la prononciation du suédois n'a de cesse de me fasciner.)
Le "mais", comme TD, c'est pour l'aspect mollement horrifique des choses, qui semble être là un peu comme une figure imposée : hop, on va caser un masque-visage façon Jason par là, un aigle de sang par ici, etc. J'ai beau chercher, je ne vois aucune justification scénaristique au fait d'occire les touristes de façon, disons, créative. Autre bémol : le peu d'explication sur le fait que ce rituel païen ait lieu tous les 90 ans mais que les vieux semblent mourir à 72 ans — à moins que ce soit une affaire de choix ou de coïncidence de date ? En tout cas, pour la transmission, ça me semble douteux, d'autant que ce ne sont pas les livres runiques et leurs barbouillages qui vont expliquer comme procéder.
'nfin, je coupe les cheveux en seize (et c'est ma joie), et j'ai bien aimé Midsommar dans son ensemble.
L'ambiance radieuse estivale, avec ce qu'il faut de dépaysement, de désorientation avec le jour quasi constant pour que ça devienne inquiétant, est top. Le rythme lent et lancinant est réussi, avec quelques scènes marquantes (le suicide rituel, la scène d'accouplement) et j'ai apprécié la description de ce long rituel de solstice sur fond de paysages ondulants — j'ai vu la version "courte" (2h30 quand même), suis curieux de voir la version longue un jour. (Et puis la prononciation du suédois n'a de cesse de me fasciner.)
Le "mais", comme TD, c'est pour l'aspect mollement horrifique des choses, qui semble être là un peu comme une figure imposée : hop, on va caser un masque-visage façon Jason par là, un aigle de sang par ici, etc. J'ai beau chercher, je ne vois aucune justification scénaristique au fait d'occire les touristes de façon, disons, créative. Autre bémol : le peu d'explication sur le fait que ce rituel païen ait lieu tous les 90 ans mais que les vieux semblent mourir à 72 ans — à moins que ce soit une affaire de choix ou de coïncidence de date ? En tout cas, pour la transmission, ça me semble douteux, d'autant que ce ne sont pas les livres runiques et leurs barbouillages qui vont expliquer comme procéder.
'nfin, je coupe les cheveux en seize (et c'est ma joie), et j'ai bien aimé Midsommar dans son ensemble.
- Pierre-Paul Durastanti
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Re: Midsommar, Ari Aster (2019)
J'ai positivement détesté, au point que j'ai regardé la seconde moitié en accéléré. C'est faussement féministe et woke, grotesque, prétentieux. Pas un personnage pour racheter l'autre. Je m'attendais à apprécier au moins autant que le Wicker Man original, et c'est aussi ridicule et boursouflé que le remake. La version longue peut aller se faire cuire le cul. Ça m'a déjà paru assez interminable, merci.
Je rêve sur le bord du monde et de la nuit. (…) Qui est là? Ah très bien : faites entrer l’infini. -- Louis Aragon
Re: Midsommar, Ari Aster (2019)
Pierre-Paul Durastanti a écrit :J'ai positivement détesté, au point que j'ai regardé la seconde moitié en accéléré. C'est faussement féministe et woke, grotesque, prétentieux. Pas un personnage pour racheter l'autre. Je m'attendais à apprécier au moins autant que le Wicker Man original, et c'est aussi ridicule et boursouflé que le remake. La version longue peut aller se faire cuire le cul. Ça m'a déjà paru assez interminable, merci.
Hou là! j'ai trouvé quelqu'un d'aussi mauvaise humeur que moi, quoique pas pour les mêmes raisons.
Ça fait plaisir, camarade! So-li-da-ri-té!
JDB
"Impliqué en permanence", qu'il dit.
Re: Midsommar, Ari Aster (2019)
Pierre-Paul Durastanti a écrit :Pas un personnage pour racheter l'autre.
C'est un peu le trope "Une bande de jeunes et stupides touristes américains se fait joyeusement décimer" ;-)
Re: Midsommar, Ari Aster (2019)
J'ai trouvé ça incroyable.
Un film d'horreur où t'es éboulis tout du long ! Le traitement du son et de la musique est assez génial. C'était déjà le cas dans Hérédité d'ailleurs, très sensitif.
Le côté "naïf nature" est hyper bien rendu j'ai trouvé, surtout du côté de la conviction et du doute qu'induit la communauté : si c'est entre eux et que tout le monde est d'accord, ça passe ou ça passe pas ? ça s'inscrit gentiment dans toute cette mouvance "cult horror" (probablement mon côté black metal qui aime ça) mais avec ce décalé ultra solaire / psyché qui nous fait aller plutôt du côté de chez myrkur que de mayhem.
La "résolution" est psychologiquement (pardon) un peu tiré par les cheveux, mais c'est pour le folklore.
Je conseille la version longue, quelques scènes très bien et qui manquent - j'ai pas vu le temps passer.
Un film d'horreur où t'es éboulis tout du long ! Le traitement du son et de la musique est assez génial. C'était déjà le cas dans Hérédité d'ailleurs, très sensitif.
Le côté "naïf nature" est hyper bien rendu j'ai trouvé, surtout du côté de la conviction et du doute qu'induit la communauté : si c'est entre eux et que tout le monde est d'accord, ça passe ou ça passe pas ? ça s'inscrit gentiment dans toute cette mouvance "cult horror" (probablement mon côté black metal qui aime ça) mais avec ce décalé ultra solaire / psyché qui nous fait aller plutôt du côté de chez myrkur que de mayhem.
La "résolution" est psychologiquement (pardon) un peu tiré par les cheveux, mais c'est pour le folklore.
Je conseille la version longue, quelques scènes très bien et qui manquent - j'ai pas vu le temps passer.
Re: Midsommar, Ari Aster (2019)
Je signale au passage que The Wicker Man, celui de 1973, qui a inspiré Midsommar : 1 - ressort en salle en version Final Cut (1h33 - manque juste un discours de Christopher Lee sur les pommes) et 2 - est dispo sur Shadowz (juré, j'ai pas d'actions chez eux).
Vu hier, c'est complètement barré et les deux acteurs principaux sont parfaits avec des répliques et des réflexions intéressantes.
Musicalement très bon pour qui aime le folk britannique.
Vu hier, c'est complètement barré et les deux acteurs principaux sont parfaits avec des répliques et des réflexions intéressantes.
Musicalement très bon pour qui aime le folk britannique.
De l'autre côté des livres
if wishes were fishes we'd all cast nets
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