Voilà des jours que Mezzy navigue sur sa barque de fortune, traversant des continents de plastique fondu, évitant des abysses infernaux et des geysers de feu noir. Elle n'a pas croisé âme qui vive depuis des lunes, et ses vivres sont à présent épuisés. Elle n'a maintenant d'autre choix que d'errer dans une jungle urbaine hostile où elle espère trouver de quoi se nourrir. Mais une rencontre inattendue va tout changer. Le jeune Maceo, avec lequel elle n'a rien en commun, entre soudain dans sa vie. Vaut-il mieux parcourir une planète ravagée seule, ou accompagnée ?
Une bien jolie histoire dans un contexte inhabituel pour un récit de ce genre.
Once Upon a Time at the End of the World - Aaron - Tefenkgi
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Re: Once Upon a Time at the End of the World - Aaron - Tefenkgi
Gromovar a écrit :Juste quelque mots pour faire une chose inhabituelle, dire du bien ici de ce qui est objectivement une histoire d’amour.
Mais qui êtes-vous ? qu'avez-vous fait de Gromovar ? ^_^
Blague à part, ça a l'air sympa.
La façon dont tu en parles me rappelle le premier tome de Clementine de Tillie Walden : j'étais sceptique à cause du côté "énième déclinaison de Walking Dead, mais Tillie Walden fait du Tillie Walden et pas du Robert Kirkman (avec en prime l'aspect zombies dans la neige peu vu dans la série originale).
On y retrouve la même problématique d'être ou non fait pour la survie, donc d'être ou non un boulet pour ses compagnuns / compagnes de voyage...
Re: Once Upon a Time at the End of the World - Aaron - Tefenkgi
;-)
J'ai vraiment bien aimé. C'est pas le comic du siècle mais c'est très plaisant à lire.
J'ai vraiment bien aimé. C'est pas le comic du siècle mais c'est très plaisant à lire.
Re: Once Upon a Time at the End of the World - Aaron - Tefenkgi
Question sérieuse : c'est quoi le problème avec les histoires d'amour ?
Gromavar, Shibia et Weird sont évidement invitées à répondre
mais toutes celles et ceux qui lisent ce forum y sont aimablement conviées (chuis grave curieux !).
Soyez sincères !
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Re: Once Upon a Time at the End of the World - Aaron - Tefenkgi
Aldaran a écrit :Question sérieuse : c'est quoi le problème avec les histoires d'amour ?
Gromavar, Shibia et Weird sont évidement invitées à répondre
mais toutes celles et ceux qui lisent ce forum y sont aimablement conviées (chuis grave curieux !).
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Mes VDD, je ne sais pas, mais moi, basiquement, je suis aro (et ace), donc même si je suis très bon public, pour qu'une romance m'intéresse, il faut vraiment qu'il y ait un autre thème dessous, ou bien que l'analyse psychologique soit très fine ; mais même comme ça, j'ai souvent des réserves sur telle ou telle partie de l'histoire.
Les exemples qui me viennent à l'esprit en vrac sont significatifs :
* Kid Wolf et Kraken Boy, Heartstopper, Guardians of the Lamb, 3 titres dont j'ai récemment parlé dans ma chronique sur le premier, en raison de leur mélange entre trucs intéressants et trucs qui le sont moins ;
* Heartbroken Chocolatier, mais bon, Setona Mizushiro a aussi fait X-Day ;
* Moonrise Kingdom, un de mes films préférés, mais ça parle plus de rébellion enfantine que de romance stricto sensu ;
* La Fille qui se noie, qui parle plus de schizophrénie que de romance là aussi... et qui est probablement un des grands romans fantastiques de ces dernières années.
Symptomatiquement, le manga que je considère comme le meilleur shôjô que j'aie lu est une histoire d'amitié plus que de romance malgré son titre, Akuma to Love Song.
En fait, dans les histoires du type le prince et la bergère (le moule par essence du shôjô), je suis plus intéressé, en bon ND, par la façon dont la bergère casse les codes sociaux du monde où vit le prince que par leur relation (quoique, ça me rend aussi curieux).
Pire, comme je le disais récemment sur le blog de Shibia, si j'apprécie autant Les Carnets de l'Apothicaire version manga, c'est sans doute en raison de l'attitude aro / TSA de l'héroïne, Mao Mao - spéciale dédicace pour les grenouilles. ^_^
Re: Once Upon a Time at the End of the World - Aaron - Tefenkgi
Il m'a fallu effectuer une recherche pour comprendre ce que signifiait aro-ace.
Si je lis bien ta réponse, quand le bouquin est riche et intéressant, la présence ou non d'une relation amoureuse n'a guère d'importance.
De mon côté, je ne suis pas aro-ace (c'est bien plus complexe que ça ^^) et je suis fasciné par toutes les relations humaines que je suis à peu près incapable de comprendre malgré des décennies d'observation attentive. Dans la vraie vie, tout ce que je vois, ou peu s'en faut, n'a pas le moindre sens. Dans les bouquins (ceux qui m'intéressent tout du moins et qui, à mes yeux, sont autant de tentatives d'expliquer la vraie vie, mais je peux me tromper...), ça en a un peu plus. Parfois.
Sur ces sujets, les deux bouquins qui m'ont le plus marqué ne relèvent pas de la SF.
Il s'agit de Je t'aime à la philo et du Mythe de la virilité, tous deux d'Olivia Gazalé.
Si je lis bien ta réponse, quand le bouquin est riche et intéressant, la présence ou non d'une relation amoureuse n'a guère d'importance.
De mon côté, je ne suis pas aro-ace (c'est bien plus complexe que ça ^^) et je suis fasciné par toutes les relations humaines que je suis à peu près incapable de comprendre malgré des décennies d'observation attentive. Dans la vraie vie, tout ce que je vois, ou peu s'en faut, n'a pas le moindre sens. Dans les bouquins (ceux qui m'intéressent tout du moins et qui, à mes yeux, sont autant de tentatives d'expliquer la vraie vie, mais je peux me tromper...), ça en a un peu plus. Parfois.
Sur ces sujets, les deux bouquins qui m'ont le plus marqué ne relèvent pas de la SF.
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Re: Once Upon a Time at the End of the World - Aaron - Tefenkgi
Aldaran a écrit :Si je lis bien ta réponse, quand le bouquin est riche et intéressant, la présence ou non d'une relation amoureuse n'a guère d'importance.
C'est ça ! et même parfois, ça passe, pour des raisons similaires aux tiennes :
Aldaran a écrit :De mon côté, je ne suis pas aro-ace (c'est bien plus complexe que ça ^^) et je suis fasciné par toutes les relations humaines que je suis à peu près incapable de comprendre malgré des décennies d'observation attentive. Dans la vraie vie, tout ce que je vois, ou peu s'en faut, n'a pas le moindre sens. Dans les bouquins (ceux qui m'intéressent tout du moins et qui, à mes yeux, sont autant de tentatives d'expliquer la vraie vie, mais je peux me tromper...), ça en a un peu plus. Parfois.
Je partage souvent ta perplexité (mais bon, je suis aussi TSA ^_^).
Il y a en effet une valeur "heuristique" de la fiction, même la plus bête...
Re: Once Upon a Time at the End of the World - Aaron - Tefenkgi
Aldaran a écrit :Question sérieuse : c'est quoi le problème avec les histoires d'amour ?
Gromavar, Shibia et Weird sont évidement invitées à répondre
mais toutes celles et ceux qui lisent ce forum y sont aimablement conviées (chuis grave curieux !).
Soyez sincères !
Pour ce qui me concerne je trouve que le risque de mièvrerie est toujours très élevé dans une histoire d'amour. Je n'y vais donc toujours qu'avec grande prudence.
No problemo ici.
Re: Once Upon a Time at the End of the World - Aaron - Tefenkgi
Gromovar a écrit :Pour ce qui me concerne je trouve que le risque de mièvrerie est toujours très élevé dans une histoire d'amour. Je n'y vais donc toujours qu'avec grande prudence.
No problemo ici.
J'ai cette même crainte depuis la lecture douloureuse de Madame Bovary.
Mais je trouve aussi plein d'histoires d'amour dans des tas de livres que j'ai appréciés et sans jamais m'en lasser.
Aldaran=1 - Flaubert=0
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Re: Once Upon a Time at the End of the World - Aaron - Tefenkgi
Aldaran a écrit :Gromovar a écrit :Pour ce qui me concerne je trouve que le risque de mièvrerie est toujours très élevé dans une histoire d'amour. Je n'y vais donc toujours qu'avec grande prudence.
No problemo ici.
J'ai cette même crainte depuis la lecture douloureuse de Madame Bovary.
Mais je trouve aussi plein d'histoires d'amour dans des tas de livres que j'ai appréciés et sans jamais m'en lasser.
Aldaran=1 - Flaubert=0
Je pense que tu l'as lu trop jeune donc que tu es passé à côté de l'ironie flaubertienne, Madame Bovary est en fait une anti-histoire d'amour, où Flaubert se moque du romantisme bourgeois. (Après le top de Flaubert c'est sans doute les Trois contes.)
Sinon d'accord avec Gromovar sur le risque de mièvrerie (même si je peux la supporter à petites doses).
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