Super ! Merci !

Juste une petite et aimable remarque adressée à
Jean-Pierre Lion au sujet de
L'Athée du Grenier (Samuel R. Delany) : Le philosophe
Leibniz ne prend pas de t avant le z (même si son nom se prononce ainsi, ce n'est donc pas une faute phonétique).
En revanche, l'orthographe est correcte pour la ville de la province de Styrie :
Leibnitz. Facile à corriger.
Son article est bien rédigé et a piqué ma curiosité, même s'il s'agit d'un pur exercice stylistique, une "littérature mimétique" selon son expression.
L'intérêt d'une rencontre imaginaire entre Leibniz et Spinoza se conçoit en raison de leur philosophie respective divergente (d'où le titre "
L'athée du grenier" : la philosophie de Spinoza étant considérée comme un "monisme matérialiste", c'est-à-dire sans aucune transcendance). Ce serait comme vouloir faire dialoguer Platon et Aristote. À condition bien sûr de parler d'autre chose que de sous-vêtements sauf s'il s'agit d'
une satire, plus encore qu'un simple pastiche. :-))
Les Monty Python avaient fait pareil avec les philosophes... leur faisant parler de torchons et serviettes avec le plus grand sérieux.
Il existe une tradition dans cette veine si l'on pense par exemple à
La vie sexuelle d'Emmanuel Kant du grand philosophe Jean-Baptiste Botul qui avait trompé BHL n'ayant pas saisi qu'il s'agissait d'une parodie, en plus d'un pastiche...
Si la SF est une récréation pour certains scientifiques, la satire peut en être une pour certains auteurs dont Samuel Delany.