Idée intéressante, dont j'ignorais la mise en œuvre possible... Je vais me renseigner. En tout cas, merci pour l'info.Rémi a écrit :Remarque de libraire cette fois, qui n'a rien à voir avec Bifrost. Pourquoi ne proposez-vous pas, via le CDE et la SODIS (ça jargonne un peu, je m'excuse), des "contrats de fonds" pour les librairies qui voudraient défendre votre travail. cela consiste pour le libraire a commander le fonds Belial', avec échéance d'une année. D'autres le font, et je trouve cela très bien pour faire vivre les titres anciens, et je me permets de vous en faire la suggestion.
Bifrost n° 85 : dossier Thierry Di Rollo
- Olivier Girard
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Re: Bifrost n° 85 : dossier Thierry Di Rollo
Re: Bifrost n° 85 : dossier Thierry Di Rollo
Excellent numéro sur Thierry Di Rollo. Un très grand merci à l'équipe éditoriale mais aussi à Thierry pour avoir joué le jeu à ce point. L'abécédaire, particulièrement personnel, est très intéressant. Mais c'est le dialogue Thierry/Olivier que j'ai trouvé absolument formidable. Débutant comme une interview et devenant rapidement une conversation, on se retrouve projeté dans un rapport auteur/éditeur qui semble aller un cran plus loin qu'un rapport strictement professionnel. Merci à tous donc !
En attendant le mois de mai et Le Temps de Palanquine...
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Re: Bifrost n° 85 : dossier Thierry Di Rollo
Merci au libraire Rémi pour son retour. Ça fait plaisir.
Merci à toi, Matteo, grand "fidèle" de mon travail :-) Ravi que ça t'ait plu.
"[Merci ] à Thierry pour avoir joué le jeu à ce point." Bah! C'était bien le moins à l'égard de tous ceux qui me suivent, non? - et depuis les débuts, pour les plus enragés.
Merci à toi, Matteo, grand "fidèle" de mon travail :-) Ravi que ça t'ait plu.
"[Merci ] à Thierry pour avoir joué le jeu à ce point." Bah! C'était bien le moins à l'égard de tous ceux qui me suivent, non? - et depuis les débuts, pour les plus enragés.
“Tout notre raisonnement se réduit à céder au sentiment.” B. Pascal.
“The light that burns twice as bright burns half as long, and you have burned so very, very brightly, Roy.” Blade Runner.
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Re: Bifrost n° 85 : dossier Thierry Di Rollo
L’abécédaire est une excellente idée pour se faire une idée de l'auteur. Franchement garder l'idée pour d'autres auteurs. C'est très sympa.
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Re: Bifrost n° 85 : dossier Thierry Di Rollo
Ce spécial Di Rollo m'a démontré définitivement la bonne idée que j'aie eue le jour où j'ai décidé de m'abonner à Bifrost lors du crowdfunding de Gotland.
J'avoue très peu connaître l'œuvre de Thierry Di Rollo. Je n'ai lu, et beaucoup apprécié d'ailleurs, que le très beau Bankgreen. Je crois que la noirceur extrême m'a toujours intimidé et ne répond pas nécessairement à mes préoccupations actuelles mais bon, quoiqu'il en soit, ce dossier est réalisé de main de maître : l'article rétrospectif est très bien, l'interview très instructive, mais c'est vraiment l'abécédaire qui m'a scotché. Un vrai choc. Je m'intéresse assez rarement à l'être humain derrière les livres que je lis mais là, face à un auteur qui se met autant à nu, sans détours et avec une lucidité rare, plus possible d'en faire abstraction.
Me voilà donc contraint, en victime consentante bien entendu, de me plonger plus profondément dans l'œuvre du monsieur. "Le temps de Palanquine" compte donc en moi très certainement un futur lecteur (en plus de l'intégrale Bankgreen que j'attends depuis longtemps).
J'avoue très peu connaître l'œuvre de Thierry Di Rollo. Je n'ai lu, et beaucoup apprécié d'ailleurs, que le très beau Bankgreen. Je crois que la noirceur extrême m'a toujours intimidé et ne répond pas nécessairement à mes préoccupations actuelles mais bon, quoiqu'il en soit, ce dossier est réalisé de main de maître : l'article rétrospectif est très bien, l'interview très instructive, mais c'est vraiment l'abécédaire qui m'a scotché. Un vrai choc. Je m'intéresse assez rarement à l'être humain derrière les livres que je lis mais là, face à un auteur qui se met autant à nu, sans détours et avec une lucidité rare, plus possible d'en faire abstraction.
Me voilà donc contraint, en victime consentante bien entendu, de me plonger plus profondément dans l'œuvre du monsieur. "Le temps de Palanquine" compte donc en moi très certainement un futur lecteur (en plus de l'intégrale Bankgreen que j'attends depuis longtemps).
Re: Bifrost n° 85 : dossier Thierry Di Rollo
Pour répondre à M et Zen Arcade:
en tant qu'auteur, j'ai trouvé l'exercice de l'abécédaire redoutable, parce que même si les indications succinctes d'Olivier - ou de Gilles, je ne sais pas - mises entre parenthèses pour chaque entrée alphabétique offraient une sorte de direction à suivre pour les réponses, histoire de ne pas s'éparpiller plus que de raison, on se retrouve quand même seul face à un mot et à tout ce qu'il peut évoquer, d'agréable ou non. Vraiment seul. A partir de ce moment-là, soit on va jusqu'au bout de la musique que l'on entend dans sa tête, soit on omet, on esquive, on élude, ou, dans le pire des cas, on triche. Moi, j'ai fait ce que j'ai pu: j'ai dit la vérité, la mienne, au moins, en omettant un peu. Car tout ce qui fonde un être humain ne peut pas être audible, ni lisible.
Ce qui fait l'intérêt de l'abécédaire, c'est le talent d'Olivier - ou de Gilles, je ne sais pas bis - à avoir trouvé les bonnes entrées. Lorsque j'en ai pris connaissance, je me suis dit, spontanément: ah! oui, il me connaît plutôt bien, le bougre...
en tant qu'auteur, j'ai trouvé l'exercice de l'abécédaire redoutable, parce que même si les indications succinctes d'Olivier - ou de Gilles, je ne sais pas - mises entre parenthèses pour chaque entrée alphabétique offraient une sorte de direction à suivre pour les réponses, histoire de ne pas s'éparpiller plus que de raison, on se retrouve quand même seul face à un mot et à tout ce qu'il peut évoquer, d'agréable ou non. Vraiment seul. A partir de ce moment-là, soit on va jusqu'au bout de la musique que l'on entend dans sa tête, soit on omet, on esquive, on élude, ou, dans le pire des cas, on triche. Moi, j'ai fait ce que j'ai pu: j'ai dit la vérité, la mienne, au moins, en omettant un peu. Car tout ce qui fonde un être humain ne peut pas être audible, ni lisible.
Ce qui fait l'intérêt de l'abécédaire, c'est le talent d'Olivier - ou de Gilles, je ne sais pas bis - à avoir trouvé les bonnes entrées. Lorsque j'en ai pris connaissance, je me suis dit, spontanément: ah! oui, il me connaît plutôt bien, le bougre...
“Tout notre raisonnement se réduit à céder au sentiment.” B. Pascal.
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- Olivier Girard
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Re: Bifrost n° 85 : dossier Thierry Di Rollo
Pour info, l'abécédaire c'est ma pomme. Avec un petit coup de main d'Erwann sur une ou deux entrées.
Re: Bifrost n° 85 : dossier Thierry Di Rollo
Dans mon exemplaire numérique, la présentation de l'auteur Eric Brown le transforme en David Brown (idem dans la table des matières). C'est un pseudo ou un bug ?
Re: Bifrost n° 85 : dossier Thierry Di Rollo
shayol78 a écrit :Dans mon exemplaire numérique, la présentation de l'auteur Eric Brown le transforme en David Brown (idem dans la table des matières). C'est un pseudo ou un bug ?
Un bug sans le moindre doute.
Re: Bifrost n° 85 : dossier Thierry Di Rollo
Une phrase marquante dans l'interview (de mon point de vue de lecteur) : "Quand j'écris, je vois".
Et bien pour ma part Thierry, quand je te lis, je vois.
Ton amour du 7ème art transpire dans tes écrits. Et ce ressent à la lecture. Le visuel est très présent dans tes oeuvres.
Et bien pour ma part Thierry, quand je te lis, je vois.
Ton amour du 7ème art transpire dans tes écrits. Et ce ressent à la lecture. Le visuel est très présent dans tes oeuvres.
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